Été 2024

mois de juillet et août

COURIR ?

Avec l’été, les Jeux Olympiques vont accaparer une bonne part de l’attention des Parisiens. Et n’étant pas Français pour rien, ce sont surtout les râleurs qui se manifestent avant que les Jeux ne commencent. Les mêmes seront sans doute assez chauvins pour chanter cocorico lors des victoires remportées par les athlètes en bleu blanc rouge.

Interrogeons notre tradition pour scruter le sens de cet événement. Il est remarquable que l’un des plus anciens écrits du Nouveau Testament fasse allusion à ces Jeux. Paul était à Corinthe lors des Jeux Isthmiques autour de l’année 50. Et la 1ère épître aux Corinthiens en garde une trace. « Ne savez-vous pas que, dans les courses du stade, tous courent, mais un seul emporte le prix ? Courez donc de manière à l’emporter… Et il poursuit en proposant à ses lecteurs de courir pour obtenir une couronne impérissable » (1Co 9, 24-25), celle de la vie éternelle en Christ. Quelques années plus tard, il relit sa destinée en filant la même métaphore. « Je poursuis ma course pour tâcher de saisir, ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus… Oubliant le chemin parcouru, je vais droit de l’avant, tendu de tout mon être, et je cours vers le but en vue du prix que Dieu nous appelle à recevoir là-haut, dans le Christ Jésus » (Ph 3, 12-14).

De façon spontanée, l’image de la course vient sous la plume de Paul pour faire comprendre aux croyants la vraie résurrection, celle qui les fait sortir d’entre les morts pour aller vivre avec le Christ. En allumant cet été notre téléviseur pour admirer les sportifs de toutes les nations, gardons cette image à l’esprit. Qu’ainsi notre vie spirituelle soit enrichie !

P. WJ de Vandière

Focus sur le Service des Vocations – Père Bruno de Mas Latrie

Donation du vivant – Hubert Gossot – Radio Notre Dame